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mercredi 24 février 2010

Marrakech, Le Jardin Majorelle


Où dormrir à Marrakech?

Le Jardin Majorelle fut crée dans les années 1920 par le peintre Jacques Majorelle, invité par le maréchal Lyautey en 1917 et si enthousiasmé par ce pays qu’il se fixa définitivement à Marrakech en 1922…

Cet ensemble remarquable fut ensuite restauré par le couturier Yves Saint Laurent au début des années 1960.

De multiples variétés de plantes s’y épanouissent : cyprès, palmiers, oliviers, fleurs aux couleurs éclatantes, bananiers, citronniers, lauriers, cactus, agaves,…

On peut visiter l’atelier du peintre aux murs peints d’un bleu vif (où sont exposées quelques unes de ses œuvres), transformé en musée d’art et d’artisanat islamique.

vendredi 19 février 2010

Marrakech, les remparts de la Médina

Où dormir à Marrakech?

Edifiés au début du XIIème siècle entre 1126 et 1127, par l'Almoravide Ali Ben Youssef, pour protéger les 600 hectares de la médina des envahisseurs…
Les remparts réalisés en pisé, mélange de terre, de paille et de chaux, sont hauts de 5 mètres et larges de 2 mètres. Ils ceinturent Marrakech sur 19 km (Pour comparaison le boulevard périphérique Parisien mesure 35,04 km)
et sont flanqués de 202 tours et nombreuses portes (présentées dans le sens des aiguille d’une montre, la 1ère au niveau de l’avenue Mohamed V)

Bab Nkob
Bab er Raha
Bab Doukkala
Bab Boutouil
Bab Moussoufa
Bab el Arset
Bab Kbour Chou
Bab el jnane es Sidi Bel
Abbès
Bab er Rharaza
Bab el Khemis
Bab kechich
Bab el Fakharine
Bab er Derbbarh
Bab er Rachidia
Bab Ailen
Bab Rhemat
Bab El jane el Afia
Bab Ahmar
Bab el Laylal
Bab el Harri
Bab er Rich
Bab Irhli
Bab Ksiba
Bab er Rub
Bab Agenaou
Bab jdid
Bab es Sidi Rharib
Et à nouveau Bab Nkob.

Certaines de ces portes sont imposantes et présentent des bastions, véritable ouvrage militaire d’autres au contraire ne sont que de simples passages permettant l’accès piétonnier à la médina

Bab Aghmat :
Porte de la ville s’ouvrant dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan assez curieux, doit résulter d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide.

Bab Doukkala :
Imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. Cette porte d'origine almoravide, doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades

Bab Taghzout :
D’origine almoravide, cette porte marquait autrefois l’entrée nord de Marrakech. C’est l’un des vestiges de ses anciennes défenses. Sous le règne de l’Alaouite Sidi Mohamed ben Abdallah (1757-1790), le quartier de Sidi bel Abbès fut annexé à la ville et Bab Taghzout devint alors une porte intérieure.

Bab Agnaou :
C’est, avec la Koutoubia dont elle est contemporaine, l’une des plus belles réalisations de l’art almohade à Marrakech (XII ème siècle). S’élevant à l’intérieur des remparts, elle avait surtout une fonction décorative, marquant ainsi de manière solennelle l’entrée dans le quartier royal. Une longue frise calligraphiée sur l’encadrement et de riches motifs floraux servent d’écrin à quatre arcs superposés, tous décorés différemment.

jeudi 11 février 2010

Les cascades d' Ouzoud


Où dormir à Marrakech ?

Situées à 150 km au nord-est de Marrakech, ces étonnantes chutes d’eau de 110 m de hauteur sont classées parmi les plus beaux sites du Maroc et constituent l’une des attractions naturelles les plus remarquables de l’Atlas marocain.

L’oued Ouzoud (« ouzoud » signifiant ‘olive’ en langue berbère, référence aux oliveraies de la région) se précipite au fond d’un gouffre verdoyant, pour rejoindre le canyon de l’oued el Abid, à 2 km de là. L’irrigation permet de nombreuses cultures, en particulier de splendides oliveraies.

Une promenade intéressante (pouvant durer de 2 à 4 h) consiste à descendre en aller-retour l’oued en aval des cascades, par une succession de bassins bordés de roseaux, où vous pourrez surprendre des
martins-pêcheurs et de petites chutes d’eau.

Au-delà des cascades, une piste (21 km) pour l’oued Abid, aux gorges si profondes (de 400 à 600 m) qu’on n’en voit pas le fond. La piste descend en lacets jusqu’à l’amont des gorges, traverse l’oued et continue dans un bassin cultivé, à travers un paysage d’oliveraies.

mercredi 10 février 2010

Marrakech, La Ménara



Où dormir à Marrakech?

Un élégant pavillon aux tuiles vertes se reflétant dans l’eau d’un immense bassin, avec en arrière-plan, les montagnes de l’Atlas : l’une des images symboles de Marrakech.

Le grand bassin central fut creusé au XIIème siècle par les Almohades : il était destiné à stocker l’eau de pluie ainsi que celle en provenance des montagnes proches (drainée grâce au système des « khettaras »). Ses jardins, une immense oliveraie ceinte d’un mur de pisé, s’étendent sur une centaine d’hectares.

Le pavillon, d’origine Saadienne, fut construit vers 1866 sous le règne du sultan Sidi Mohamed ben Abdallah.

mardi 9 février 2010

Marrakech, la Mosquée de la Koutoubia


Où dormir à Marrakech?

C’est le monument le plus célèbre de Marrakech et peut être même du Maroc, qui constitue une des merveilles de l’art et de l’architecture en Islam…

Erigée par les Almohades à la fin du XII ème siècle (1157), sur le site d’une mosquée Almoravide construite au siècle précédent, c’est un véritable chef-d’œuvre de l’art hispano-mauresque, qui fait l’orgueil de Marrakech depuis huit siècles. Son nom (koutoub signifie « livres » en arabe) est la seule trace du marché aux livres qui se tenait ici à l’époque.

Son minaret, aux proportions parfaites, s’élève à une hauteur de 77 m. Il est d’une beauté saisissante (il suscita toutes les jalousies

des sultans du Maghreb). Surmonté par un lanternon de 16m pourvu d’un dôme, qui supporte une flèche coiffée de quatre boules de cuivre.

De récents travaux de réfection de la façade extérieure et du minaret ont été effectués, de 1995 à 1998.

vendredi 5 février 2010

Marrakech, la Medersa Ben Youssef

Où dormir à Marrakech?

La medersa ben Youssef est l'un des monuments historiques les plus importants à Marrakech. C’est aussi l'une des plus grandes medersa (= école coranique) du Maghreb, elle fut longtemps considérée comme la plus somptueuse du monde arabe.
Fondée au XIV ème siècle, puis reconstruite et embellie en 1565 par le prince Saadien Moulay Abdallah, qui en fit la renommée au-delà des frontières du Royaume.

A l’étage se trouvent les 132 chambres réservées aux étudiants de la médersa (à une époque, l’école compta jusqu’à 900 élèves).

La décoration des salles est un harmonieux mélange de marbre et de bois de cèdre, de stuc et de mosaïque. Inscrit sur les chapiteaux de la salle de prière ainsi que sur le linteau de la porte d’entrée : «
J’ai été édifiée pour les sciences et la prière par le Prince des Croyants, le descendant du sceau des prophètes, Abdallah, le plus glorieux des Califes. Prie pour lui, ô toi qui franchis ma porte, afin que ses espérances les plus hautes soient réalisées ».

Ce n’est que depuis 1982 que des travaux de restauration permirent aux voyageurs de découvrir ce chef-d’œuvre de l’art marocain.

jeudi 4 février 2010

Marrakech, le quartier du Mellah

Où dormir à Marrakech?

Quartier de la médina de Marrakech où la population juive se rassembla dés 1558, sur ordre du sultan Saadien Moulay Abdallah, mais que la plupart des habitants quittèrent par la suite pour les autres villes du Maroc…

Toutefois, il y demeure encore une importante communauté juive autour des nombreuses synagogues construites dans cette partie de la ville.

Trois souks couverts s’y tiennent quotidiennement : souk aux épices, souk aux vêtements et tissus et souk aux bijoux (l’un des plus célèbres de Marrakech)

lundi 1 février 2010

Marrakech, les Tombeaux Saadiens

Où dormir à Marrakech?

Ces mausolées des princes de la dynastie Saadienne, qui régna sur Marrakech pendant 125 ans, furent construits par Ahmed le Doré à la fin du XVI ème siècle.
Ils sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrakech une partie de sa renommée internationale.

Ces tombeaux sont d’une telle beauté qu’en 1654, lorsque Marrakech tomba aux mains des Alaouites, ils n’osèrent pas y toucher (alors qu’ils rasèrent la plupart des autres vestiges saadiens) et décidèrent simplement de les entourer d’une enceinte. Ils ne furent « redécouverts »
qu’en 1917 ( !), puis restaurés et offerts de nouveau à l’admiration des visiteurs!

Décorés de damiers de zellige multicolores, bordés d’arabesques, voûtés stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ils sont restés en parfait état de conservation.

Outre la tombe du fondateur de la dynastie Saadienne, Mohamed ech Cheikh, s’y trouvent également celles d’Ahmed le Doré et de ses descendants ainsi que …celles d’une vingtaine de sultans alaouites.